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Association Conviviale et Culturelle d'Echanges et de Partage Pour Tous.





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RESSOURCES/L L'histoire de notre association


Il y a eu des mois de travail en aval de la constitution de l’association ACCEPPT par la volonté de Sylvie MAGHJOUJ, habitante du quartier de Jolimont, pour créer une association dans cette même zone urbaine, alors soutenue par la politique de la ville, comme quartier prioritaire... Durant ces mois, la future présidente travaillait comme bénévole dans deux structures différentes, sur des projets de lutte contre l’illettrisme, l’alphabétisation et le Français Langue Etrangère. Elle occupa ensuite un emploi salarié dans le même domaine, au sein de deux villages à l’extérieur de Toulouse pour une association toulousaine.
Dans ce cadre, elle organisa des prises de contacts multiples auprès du responsable délégué de la ville-secteur Est de Toulouse.
Elle réussit à obtenir des partenariats avec plusieurs organismes du quartier Jolimont : le centre social, le Foyer des Jeunes Travailleurs et la FFPE.

L’association peina à trouver ses membres.
Après des recherches plus ou moins fructueuses, un bureau put enfin être établi :
- Sylvie MAGHJOUJ comme présidente, et formatrice en alphabétisation.

- Mr Henri LABAUME, conseiller en insertion professionnelle, qui fut activement consulté pour la rédaction des statuts, qui ont donc été écrits grâce à son étroite collaboration.

- Nicole ENTREMONT, en tant que secrétaire.

- Pour le conseil d’administration, l’un des fils de Sylvie Maghjouj, qui avait de nombreuses connaissances dans le milieu associatif et culturel
- Mr Pascal ROYAN-ENTREMONT, graphiste, qui s’est occupé des premiers papiers officiels, c’est-à-dire construire des entêtes, le logo, établir les premiers documents pensés avec Mr Henri LABAUME.


Enfin forte des partenaires déjà cités, l’ACCEPPT a pu naître le 1er septembre 2006.


Dans un premier temps, il y avait seulement des activités autour de l’alphabétisation et du Français Langue Etrangère.
Ces cours se tenaient au Foyer des Jeunes Travailleurs de Toulouse-Jolimont qui nous recevait gratuitement. En échange, nous recevions les jeunes (qui habitaient cette structure) gratuitement et quelques adhérents propres.

Au début, seule Sylvie MAGHJOUJ s’occupait des actions, c’est-à-dire des cours de français donnés à ce foyer.
Dans le courant de l’année et en 2007, déjà trois bénévoles l'assistaient. A partir de 2007, il nous fut prêté une salle municipale à côté de la Médiathèque (quartier Marengo). Nous y continuions nos cours contre l’illettrisme et les cours de FLE. Puis ensuite nous avons occupé la salle Lavit à Jolimont...

Nous avons commencé à tenir une permanence chaque jeudi matin en tant qu’écrivain public.
Nous avons aussi lancé un atelier d’écriture et l’année suivante nous avons participé à notre premier concours d’écriture avec la CLAP...
Les problèmes étaient le peu de matériel ainsi que l’aspect financier, puisque Sylvie MAGHJOUJ était assez peu équipée, juste son propre matériel, et les dépenses sur son propre budget.


Courant 2007, Mr ROYAN-ENTREMONT est accepté par le CA comme co-président.
Nous avons alors, au mois d’octobre, doublé notre nombre de bénévoles et obtenu le soutien et le partenariat de la FOL-31, grosse association, dans laquelle Sylvie MAGHJOUJ avait longtemps été bénévole auprès de jeunes migrants. Cette même année, nous avons participé pour la première fois, avec l’ensemble des partenaires existants, que ce soit des associations ou des structures liées aux pouvoirs publics, à notre premier festival d’en haut, à Jolimont, qui était toujours un quartier considéré comme prioritaire.
A l’époque, le premier bilan financier faisait état de 907 € de budget pour l’année.


A partir de septembre 2008, après quelques changements administratifs, Sylvie MAGHJOUJ est devenue salariée.
A cette époque, l’équipe du CA comprenait 11 personnes. Un gros progrès ! Et les partenariats s’étaient multipliés. Avec cette multiplication de partenariats et cette multiplication du nombre de bénévoles, plus la salariée, l’association a radicalement changé. Enfin, nous avions quelques subventions qui ont permis à Sylvie MAGJOUJ d'intervenir dans le cadre d'un emploi aidé.

Les actions :
- Rencontre festive en fin d’année
- Concours d’écriture organisé par le CLAP
- Balades culturelles avec Nathalie GRONDIN
- La fête de la musique
- Le festival d’en haut (toujours à Jolimont)
- On a été interviewé par radio campus
- Récital poétique du père du Nicole ENTREMONT.

- Le forum pour l’emploi auquel nous avons participé au quartier Bellefontaine.

- Un partenariat avec l’association CAP 31.

- Premiers repas de quartier.

- Participation au festival d’Escambiar au carrefour culturel d’Arnaud Bernard.

- En plus des ateliers de langue, bien entendu

Projets pour l’année suivante :
- Montage d’une bourse aux jouets avec le cercle laïque de Jolimont
- Collecte de bouchons qui a commencé et qui est pérenne.

- Préparation d’une journée de fin d’année avec des ventes festives, de la convivialité et de l’information.

- La lutte contre l’illettrisme et le FLE a toujours continué et est encore d’actualité, c’est même l’un de nos objectifs principaux.

- Première équipe d’UNIS’CITES qui rentre à l’association et apportera une aide précieuse pour aller au contact des habitants de la cité de la Gloire ou nous avions enfin un local.

- Carnaval du quartier grâce aux écoles de Jolimont.


En 2009, nous étions dans notre local, à la Cité de la Gloire, avec trois autres associations.
Chacune avait son bureau. Il y avait des règles par rapport aux parties collectives de l’appartement. Celui-ci nous a été attribué en contrepartie de faire plus d’animation sociale, d’apprendre à connaître les habitants et leurs besoins, de donner les informations collectées aux instances étatiques et associatives du secteur et de la ville.
Cette époque était difficile, nous avions tous et toutes compris que la vie associative était un sacerdoce et non une entreprise bien facile.
La salariée était payée pour 26 heures ; elle en faisait le double. Chaque salarié faisait une vingtaine d’heures hebdomadaires. L’association a néanmoins pu se développer pendant plusieurs années, trouvant finalement un équilibre financier, tout doucement.

De cette époque évoquée jusqu’au neuvième anniversaire de l’ACCEPPT, l’association s’est développée en installant des actions pérennes :
- Un emploi était maintenu et participait à :
- Plusieurs sorties par an
- Des déambulations dans la ville
- Des loisirs, de la culture.

En interne :
- Les ateliers de français
- Accueil convivial le jeudi après-midi
- Repas partagé une fois par mois
- Distributions de dons reçus (alimentaires, vestimentaires ou objets de la maison)
- Suivis individualisés (en interne ou grâce à des partenariats)
- De nombreux adhérents envoyés dans d’autres associations ou structures partenaires ou reçus par ce biais

Lors de notre neuvième année, pendant quelques mois, une nouvelle bénévole a semé le trouble dans l’harmonie qui régnait entre les bénévoles.
Heureusement, un nouveau bénévole, Jean-Pierre Leblanc, a pu rentrer au CA, sauvegarder les nombreuses actions. (J’en profite, au nom de toute l’équipe actuelle pour lui rendre un fervent hommage). Il a découvert que ladite personne était en tort sur des points essentiels, ce qui a valu son exclusion. En attendant, l’équipe était découragée et beaucoup de bénévoles ont abandonné l’association.

Celle-ci a bien failli disparaître.
Puis Sylvie MAGHJOUJ, quoiqu’en retrait depuis l’année 2012 à cause de la maladie, soutenait cet ami (bien malade aussi) et a multiplié les recherches pour trouver une nouvelle équipe pour sauver l’association. Une relève indispensable a accepté le défi, juste avant la date de l’AG de clôture de l’association.

Merci à Dominique Grégoire et aux peu nombreux bénévoles d’alors d’être là, ils ont sauvé des années de travail acharné et notre ACCEPPT a désormais un nouvel élan.
Les actions ont repris dans leur intégralité, jusqu’à la pandémie de Covid-19. La surprise devant cette pandémie nous a fait fermer pendant un mois. Ensuite, sans reprendre nos activités, nous avons assuré des permanences pour fournir des renseignements et des attestations à l’ensemble des adhérents et de la population de la Cité.

Petit à petit, au fil des mesures gouvernementales, nos activités de cours de français ont repris, ainsi que quelques sorties.
Malheureusement, nous n’avons plus, depuis quelques mois, de salarié, pas de financement suffisant, et les bénévoles ne peuvent pas tout assurer. Donc, même lorsque toutes les restrictions seront levées, nous ne savons pas si nous pourrons reprendre l’ensemble des activités (par exemple les accueils du jeudi et les repas partagés, ainsi que les activités festives extérieures).

Nous sommes donc dans l’attente, comme tout le monde, des différents événements liés à la pandémie.


Sylvie MAGHJOUJ



































































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